En la Laïque République si le débat en France concernant la notion d’Identité Nationale nous concerne au premier chef, beaucoup d’autres Etats dans le monde sont confrontés aux mêmes attitudes dans le choix d’accepter, d’intégrer
L’ AUTRE - L’ ÉTRANGER.
IDENTITÉ Définition = L’Identité du latin « identitas » est le caractère de ce qui est identique par exemple l’identité de deux propositions, de deux nombres d’une équation. D’une manière encyclopédique les lois et règlements ont du se préoccuper de la preuve de l’Identité des individus. En matière administrative, des règlements déterminent : les pièces d’identité à produire devant les diverses administrations.
La carte d’identité est obligatoire pour les étrangers faisant un séjour d’une certaine durée sur le territoire national français.
En philosophie l’identité apparaît pour la théorie de la connaissance comme la condition première de toute pensée ; la métaphysique utilise la conception, d’origine psychologique, de l’Identité du moi, c’est le caractère qu’a normalement chaque sujet individuel de garder le sentiment de rester lui-même, malgré son évolution dans la société où il vit.
NATION-NATIONAL Définition = La Nation est une réunion d’hommes habitant un même territoire et ayant une origine commune ou des intérêts depuis longtemps communs, des mœurs semblables et le plus souvent des mœurs identiques. Renan définit la Nation comme le prolongement de la famille. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une Nation.
On applique le mot PEUPLE à une même réunion d’hommes qui comprend le mot nation, mais considérée plus particulièrement au point de vue politique : plusieurs nations peuvent ne former qu’un seul peuple. La nation ne se confond avec l’Etat fondé sur la force, l’intérêt, les nécessités géographiques, que lorsque les limites de l’un ou de l’autre coïncident, ce qui n’est pas toujours le cas : par exemple : avant 1918 l’Etat autrichien, la nation polonaise relevaient de trois états différents (Allemagne Hongrie Russie). Arménie Serbie Yougoslavie sont d’autres exemples etc.
Le mot NATIONAL est l’adjectif relatif à une NATION ou qui appartient à une NATION.
NATIONALITÉ Définition = La Nationalité est le caractère propre à un mouvement d’individus ayant une même origine ou tout au moins une histoire et des traditions communes.
Les NATIONALITÉS tendent toutes à s’organiser en ÉTATS.
Le droit des nationalités à s’organiser en Etats procède des Déclarations de la Révolution Française
Votées à l'Unanimité Absolue
sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Il fût affirmé sous le Premier Empire et reconduit par le Général de Gaulle.
Le droit à l’expression contemporaine en France …
d’IDENTITÉ NATIONALE…
pour un étranger qui l’acquiert, oblige librement celui-ci à des devoirs envers la législation en cours (nul n’est censé ignorer la Loi). Il doit admettre que c’est seulement sous le contrôle de l’Etat, de la Nation, et non arbitrairement qu’il devient membre de sa nouvelle collectivité en son entité politique multi-ethniques.
Les définitions qui précèdent nous amènent au groupement de deux mots : « IDENTITE » & « NATIONALE »
« IDENTITE » & « NATIONALE » ces deux mots réunis forment l’actuel débat -à la mode- à la fois débat politique qui excite les nationalistes et débat social, culturel, cultuel qui consterne les humanistes.
En association avec l’expression « Identité Nationale » les nations européennes sont confrontées aux mouvances de l’immigration, des personnes déplacées, de la déstructuration économique, politique, sociale de continents entiers tels l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie Mineure.
Le renouveau de conflits ethniques, tribaux, de luttes de clans, de racisme, de xénophobie latente et de confessions religieuses parfois incapables d’admettre la laïcité de l’Etat.
Si le débat en France concernant la notion d’Identité Nationale en la laïque République nous concerne au premier chef, beaucoup d’autres états dans le monde sont confrontés aux mêmes attitudes dans le choix d’accepter, d’intégrer L’AUTRE- L’ ÉTRANGER.
La France a réussi en deux cents ans à réaliser son unité nationale au-delà des conflits politiques et des contradictions internes aux partis.
D’autres pays de l’Europe Centrale n’ont pu réaliser cet état de fait ; les évènements des dernières années prouvent l’immaturité de celles et ceux que l’on peut dresser contre d’autres personnes immatures.
Le fanatisme et l’ignorance alliés à la force brutale
ne résolvent rien.
D’une manière sourde ce que nous ressentons aujourd’hui comme une grande détresse en regard de l’Identité Nationale n’est que le commencement de ce que l’on peut ressentir comme une détresse encore plus grande, base insuffisante pour garantir la LAÏCITÉ. Les discours, les proclamations sont truffés d’illusions construites sans aucun sens de la réalité où l’on flaire des forces de déstructuration en d’absurdes mesures qui tendent à détruire l’avenir de l’Europe.
Par intérêt pour s’emparer de la domination mondiale les actes relatifs aux actions punitives détruisent l’avenir de l’Europe par haines-mensonges-mauvaises volontés- impulsions ethnocentristes Tant de fausses conclusions, d’absurdes mesures et d’absurdes actions, n’empêchent pas de discerner un grand danger - Xénophobe en notre : -France Républicaine et Laïque-.
Il est nécessaire de débattre dans le cadre de l’identité nationale de l’angoisse latente des déracinés face à la démission quasi générale dans l’espace public français de la mise au défi des valeurs laïques en regard de l’intégration " à la française ".
Si certains discernent un danger islamiste intolérant c’est qu’ils pressentent une volonté politique à craindre face à la tentative d’une approche sociale des affaires internationales.
Le débat sur l’identité nationale pose aussi le questionnement de la France et sa position dans la mondialisation, en regard de l’islamophobie de l’incompréhension et de l’inquiétude de la position laïque face aux communautés religieuses, multi- confessionnelles territoriales où il est inadmissible qu’il ne soit pas possible de ne pas se faire reconnaître comme *athée, bouddhiste, chrétien, juif, musulman et français laïque sans crainte et sans provocation dans l’espace public français. (*Ordre Alphabétique)
Les faits quotidiens et actuels ont quelque peu modifiés les définitions des termes entr’aperçus au début de nos réflexions suivantes : IDENTITÉ et NATIONALE, valeurs qui étaient celles de la 3ème République mais les nôtres restent indubitablement liées aux valeurs d’Origine établies lors des évènements de la Révolution Française et à l’esprit que la Laïcité permettait d’établir.
Valeurs qui en 2010 satisfont à 85% le peuple français toutes ethnies confondues en leurs relations avec l’Etat.
L’IDENTITÉ NATIONALE FRANÇAISE
Dans le cadre Européen et contemporain ne peut être conçue et admissible -que si les candidates et candidats considèrent- la
LAÏCITÉ RÉPUBLICAINE COMME PRIMORDIALE.
quelles que soient leurs pensées religieuses confessionnelles ou philosophiques :
HORS TOUTE RESTRICTION MENTALE POLITIQUE.
Il faut pouvoir s’assurer que leurs liens religieux confessionnels ou non, ne sous-tend pas une forme politique qui adopterait « par convenance » le « concept de laïcité » à court ou moyen terme en vues ultérieures par vote, par référendum de la possibilité d’une prise de pouvoir autre, pouvoir qui en conservant le titre de « République » glisserait vers une dictature comme nous en connaissons bien.
Les Valeurs les plus nobles de la Révolution Française n’auraient alors plus droit de cité et l’İdentité Nationale que nous souhaitons serait devenue une parodie de liberté, l’égalité et la fraternité un asservissement mécanique dont la récente histoire nous a fourni suffisamment d’exemples.
Or à l’heure actuelle de plus en plus de candidats à l’İdentité Nationale Française réfutent un état laïc par intolérance.
Ceci doit être présent dans l’esprit de nos législateurs.
Le mensonge en son universalité n’a pas de frontières…
Il sert tout autant les politiques que la haute politique.
Il sert l’ignorance
et
le fanatisme,
la dialectique
et
la casuistique.
Il favorise la superstition et les sémantiques les plus subtiles le servent tout autant que les restrictions mentales.
Le mensonge a ses justifications humaines et certains prétendent même qu’il pourrait être « saint » même s’il est malsain.
Sur toute la surface du globe, dans toutes les ethnies, le mensonge a été combattu et utilisé alternativement selon que le beau et le vrai en sont les appuis recherchés mais difficilement atteints.
Ces quelques remarques font dire à certains que la vérité ne triomphe jamais mais que ses ennemis finissent par mourir.
Il en sera peut-être un jour de même pour le mensonge.